Le récit des aventures de nos adhérents en Ardèche à lire sur cette page…. ! …
Oh – Ardéchoise …… Ardéchoise que je t’aime ! (C.R par Daniel)
Depuis déjà quelques semaines, voire quelques mois et… sûrement beaucoup plus encore pour Marie-Hélène et Laurent, que nous remercions tous, nous nous préparons pour l’Ardéchoise.
Nous sommes également aux petits soins avec nos machines avec la contribution de nos techniciens attitrés et pour ce qui concerne certain(e)s d’entre nous, nous avons fait appel à notre sponsor Philip de VELOS MAX. http://www.velos-max.com/
Philip nous a beaucoup apporté par ses conseils et son intervention, car sans lui l’Ardéchoise n’aurait pas été effectuée dans des conditions de sécurité optimum.
Et nous voilà à la veille du départ le 13 juin 2016 à 18h00, rassemblés au Raquer pour ranger avec soins nos vélos dans les deux fourgons (Yannick et Alain) et deux véhicules supplémentaires pour le lendemain (Laurent et Lionel).
Merci à eux et bravo, chapeau messieurs les conducteurs, pour vos prouesses.
Nous nous retrouvons le 14 juin 2016 à 5h45 pour notre départ vers Saint-Félicien en Ardèche (07). Un périple de seulement quelques heures (lol) avec un arrêt pour se restaurer sur une aire d’autoroute. Là encore nos organisateurs ont tout prévu.
Nous arrivons, ce même jour, vers 17h00. Le temps de déposer les bagages qui doivent nous suivre et nous retrouvons Roland qui nous a précédés. İl a en effet récupéré nos dossards, nous faisant gagner un temps précieux (encore prévu).
Nous retrouvons également Max (un ami de Marie-Hélène et Laurent que vous avez dû croiser lors de sa venue en Bretagne avec son accent d’en bas) qui sera de bons conseils tout au long de notre escapade.
Merci à toi « Max » ainsi que pour tes encouragements.
Un petit tour au village de l’organisation de l’Ardéchoise et direction notre hébergement du soir à 12 km. Nous voilà déjà dans la montagne ? Un accueil agréable, un repas en compagnie d’autres cyclos et couchage correct dans ce gîte et nous voilà dans les bras de Morphée. Les footeux souhaiteront faire de la résistance !
Mercredi 15 juin 2016, jour du départ à 06h00, petit-déjeuner, tenue cyclo et retour sur Saint-Félicien en véhicule bien évidemment. Stationnement difficile car rien n’est plat en Ardèche, ce qui aura une incidence au retour lors du départ…
08h30 ce jour, nous enfourchons nos machines, je suis peut-être un peu inquiet pour ma part car je ne connais pas vraiment la vraie montagne. Des erreurs d’ailleurs font que dès le départ ma chaîne de vélo saute. Je retrouve le groupe que j’avais perdu de vue au point de contrôle et nous voilà partis :
Marie-Hélène, Max, Yannick, Lionel, Alain, Laurent, Jean-Gilles, Jean-Louis, Gwénaël, Roland, Claude, Jacky, Laurent, Dominique et Daniel.
Direction Saint-Julien-du-Gua à 132 km avec ses nombreuses difficultés, dont la première, le col de Fontaille (2 km à 5%), puis la descente vers la côte de Colombier le Vieux (1,2 km à 8% avec des pentes jusqu’à 22 %). Marie-Hélène prendra les devants car la descente est très sinueuse et dangereuse.
Nous arrivons au premier ravitaillement, un vrombissement se fait entendre et apparaît dans les airs un hélicoptère des services de secours, il nous est demandé de nous écarter de la zone pour secourir et évacuer un cyclo, ce que nous faisons très rapidement, nous comprenons l’état d’urgence.
Je chute d’ailleurs dans ma manœuvre n’ayant pas déchaussé du bon côté et retombe sur le genou droit, aïe, aïe, aïe.
Nous repartons tous, le ton étant donné et savons maintenant ce qui nous attend. Des montées de l’ordre minimum de 2 km à 3 % avec des portions de pentes encore plus pentues chaque jour et les descentes et cols majeurs ci-après ou encore des déviations vers les villages qui la plus part du temps sont haut perchés.
L’Ardéchoise : c’est la fête avec un ravitaillement dans chaque village. Nous sommes obligés de faire une halte à chaque hameau traversé. Nous y dégustons d’ailleurs différentes spécialités de la région à chaque pause (des fruits exquis … aux mets les plus succulents) .
La première descente impressionnante est celle de Chalencon (6,7 km à -5 % avec un dénivelé de 356 mètres) et quel panorama les amis, tout au long de notre itinéraire.
La montée la plus difficile sur ce parcours fût la D-409 (8,8 km à 5% – 439 mètres de dénivelé). Nous terminons notre périple de ce jour par la montée du Gua (3 km à 3 %) qui termine notre escapade de ce jour (2 346 mètres de dénivelé et 06h15 de selle) où nous sommes accueillis par la population (zone de ravitaillement) puis par les responsables du gîte.
Après un agréable rafraîchissement … à la queue leu-leu, le repas est très convivial. Un couchage en lits de camps dans les mêmes pièces polyvalentes, où Morphée fit son apparition très rapidement.
Le lendemain 16 juin 2016, direction notre deuxième étape (145 km) « Chassagnes », petit déjeuner très copieux chez un commerçant. Responsable aussi des locaux où nous couchions… Nous étions à mi-parcours du sommet et quelques-uns s’en rappellent, la digestion est difficile en montagne ! ! !
Nous reprenons notre périple, direction le Col de la Fayolle (altitude 877 mètres – 3,3 km à 6 % – avec un dénivelé de 188 mètres) puis d’autres cols qui sont dans le prolongement (Col de Sarasset, Col de l’Escrinet, Col de Freyssenet et pratiquement dans le même ordre chaque jour.
Yannick et Max se lançant des défis sauf quand « Max » œuvre au confort du groupe, Jean-Louis, Jean-Gilles et pour les suivants Roland, Claude, Daniel, Jacky, Dominique, Alain, Laurent, Laurent & Marie-Hélène, Lionel à des distances échelonnées suivant la forme du moment (pardon les amis si je dis des bêtises). Ah non, il en manque un dans les costauds ! mais ou étais tu passé Gwénaël ?… oh oh ! la gourmandise est un vilain défaut !!!!!!
Et toujours des montées dont le Col de Fare (5,1 km à 3 % – avec un dénivelé de 188 mètres). Nous sommes : Laurent, Dominique et votre narrateur avec les costauds au ravitaillement dans un village perché et traînons un peu et une autre difficulté se profile. Le Col de Lasserre de Bessas (1,5 km à 8 % avec un dénivelé de 123 mètres) où nous arrivons quelques centaines de mètres derrière les meilleurs grimpeurs et tout le groupe est là, en haut du col, à nous encourager !

Regroupés, nous enchaînons la descente (5,9 km à -4 % avec un dénivelé de 250m) et là les rôles ont changés, c’est même Marie-Hélène et Lionel qui mènent la danse !
Nous arrivons au bout de notre étape (1 891 mètres de dénivelé et 06h42 de selle) et recherchons notre logis. Un superbe camping en contre bas de notre position où nous sommes hébergés en mobil-home de six personnes.
Une literie très confortable nous attendait mais également une belle piscine où quelques un(e)s ont plongé pour ce délasser avec ce beau temps. Tandis que d’autres trouvaient le bar terrasse plus à leur aise, rejoints par toute l’équipe pour le repas.
Le 17 juin 2016, réveil de bonne heure, petit déjeuner et nous regagnons les hauteurs alors que nous aurions pu suivre le cours du Chassezac (rivière) jusqu’à « Les Vans ». Mais nous adorons la difficulté, direction « Coucouron » distant de 95 km.
Les difficultés majeures « Teste rouge » (13,9 km à 7 % avec un dénivelé de 696 m) et dans le prolongement le Col de Meyrand (altitude 1 370 mètres – 2,3 km à 6 %). À mi-parcours du col suivant, une halte vers 13h45 à l’auberge du même nom pour nous restaurer et nous repartons sur le Col de Bez (1,3 km à 3%) et le Col du Pendu (altitude 1 435 mètres – 2,9 km à 7%).
Difficultés montées au train pour chaque cyclo attendu au sommet avant de retrouver notre nouvel hébergement à « Coucouron » sur les hauteurs. Nous laissons Roland en chemin car il est hébergé en chambre d’hôtes et continuons notre route avec un temps menaçant et nous sommes accueillis au sein du camping municipal.
À notre arrivée (2 125 mètres de dénivelé), la personne responsable nous indique nos mobil-homes de six personnes et nous précise également que nous sommes invités par Monsieur le Maire à une réception organisée au sein de l’office du tourisme, en l’honneur de l’Ardéchoise, invitation à laquelle nous faisons honneur !
À l’issue de notre repas prévu par l’organisation, nous regagnons nos couchages pour donner rendez-vous à Morphée jusqu’au lendemain matin.
Le 18 juin 2016, le final : Retour sur Saint-Félicien (115 kms) et le temps ne nous épargnera pas…. Le petit-déjeuner consommé, nous partons sous la pluie froide. Une seule consigne « prudence » pour rejoindre l’itinéraire de l’Ardéchoise car nous sommes hébergés un peu à l’écart, mais nous retrouvons très rapidement l’ambiance.
Nous commençons par le Col du Béage (7,3 km à 3%) enchaînons sur le Mont-Gerbier-de-Jonc (altitude 1 417 mètres – 3 km à 5 % dont 1,2 à 7%).
Puis la descente (8,8 km à -6 % avec un dénivelé de 529 m), remontons vers le Col de Clavière (17,6 km à 3 % avec un dénivelé de 553 m) et à nouveau le Col de Fraydaparet et la descente de Rochepaule (6,6 km à -6 % avec un dénivelé de 392 m).
Ensuite, nous remontons encore le Col de Rochepaule (3,3 km à 5%) puis le Final de la Lalouvesc (3,1 km à 3% dont des portions jusqu’à 7 %) avant la descente « Robert Marchand » pour arriver tous ensembles à Saint-Félicien (1 748 mètres de dénivelé) où le temps semble clément (sur les deux derniers jours 11h06 de selle).
De notre aventure, malgré deux crevaisons de Jean-Louis, aucun autre incident n’est venu troubler la très bonne ambiance du groupe dynamisée par de franches rigolades.
La pluie et le froid n’ont pas non plus eu raison de notre bonne humeur, même si nous étions gelés et trempés à l’arrivée.
Le temps menaçant, nous nous empressons de récupérer nos bagages pour nous changer très rapidement sur le parking même.
Nous parquons les vélos dans l’enceinte prévue à cette effet et laissons aussi nos bagages pour restituer la puce.
Nous prenons le temps de déjeuner, sous chapiteau, le repas prévu par l’organisation ardéchoise. La pluie, que nous avons subie au niveau des cols, nous a rattrapée et trempe maintenant Saint-Félicien désorganisant la fête qui aurait pu être encore plus belle.
Il est l’heure de quitter Saint-Félicien. Nous reprenons nos vélos, nos bagages et nous nous dirigeons vers les véhicules.
Notre samaritain, Max, stationné plus près chargera au passage nos bagages dans sa voiture pour nous les déposer vers les aires de stationnements à la sortie de la ville qui sont devenues des pistes glissantes.
Cela posera de nombreux problèmes pour quitter l’endroit. Nous avons dû (Ploëren et quelques autres) nous organiser en demandant à chaque conducteur d’équiper son véhicule de son attache de remorquage. Un engin agricole, venu à la rescousse, nous tractera vers la sortie.
Sortis de ce bourbier, nous prenons la route vers Clermont-Ferrand, où nous avions prévu un couchage en hôtel. Celui-ci fût d’un énorme réconfort avec un bon repas digne d’un vrai bûcheron. Notre féminine ayant par contre préféré son repos qui fût bien mérité. Le lendemain retour vers la Bretagne.
Félicitations à Marie-Hélène et à tous. Les cyclos de Ploëren ont bien représentés le club de l’ACP.
Daniel Q
Les Photos à voir … https://picasaweb.google.com/ et ici https://plus.google.com/photos/